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Réussir-Paris

5 février 2015

Pour réussir-Contribution au Congrès de Poitiers, présentée par Martine Aubry

Introduction

Nous avons vécu ces trois jours de janvier comme une agression et une négation. Une agression contre des femmes et des hommes qui symbolisent, par leur diversité et leurs engagements, la France que l’on aime. La négation d’un patrimoine construit par mille combats : la République et la démocratie. Ces événements ont aussi mis à nu une société française en quête de sens et lui révèlent les fractures qui la minent.

Le Président de la République, comme le gouvernement, ont su faire face à ce moment douloureux avec autorité et fermeté, mais aussi avec empathie envers les victimes et les Français. La puissante offensive citoyenne du 11 janvier doit rester intacte et pour cela, il convient de rechercher les réponses politiques à la hauteur de la tragédie et du moment de fraternité retrouvée.

Les Français, dans leur immense majorité, en appellent à la République. Ils attendent de nous que  les principes qui la fondent soient mis avant : il ne peut y avoir de liberté sans égalité, pas d’égalité sans fraternité et pas de fraternité sans liberté.

Nous devons redire quelle France nous aimons et nous voulons. La France dont nous sommes fiers, c’est celle qui bouscule les certitudes établies, celle qui développe une pensée universelle pour la dignité, contre toute forme d’obscurantisme, une union populaire contre ceux, de tous ordres, qui cherchent à asservir le plus grand nombre au profit de quelques-uns. Celle aussi qui refuse le repli sur soi et les logiques de concurrence généralisée, entre les territoires et entre les femmes et les hommes qui les habitent. Celle, enfin, qui se sert de la culture comme rempart, de l’éducation comme outil, et de la bienveillance à l’autre comme boussole. Ils constituent les clés d’une nouvelle Renaissance. Lire la suite

 

Premiers signataires à Paris :

 

Joshua ADEL (9e) ; Kossi ATSU(18e) ; Hugo BAILLET (15e) ; Corinne BARLIS (8e) – Secrétaire de section ; Nadia BENAKLI (18e) ; Ouafaz BENSLIMANE (20e) ; Léa BERGER (20e) ; Michèle BLUMENTHAL (12e) ; Pascal BOHOREAU(6e) ; Mathieu BONCOUR (17e) ; Gilles BON-MAURY (11e) ; Anne BONNET (3e) ; Cécile BOSSAVIE-GIRAUDET (19e) ; Bachir BOUDISSA (15e) ; Philippe BOUDOT (11e) ; Louisa BRUNET (15e) ; Elsa CABALLERRO (15e) ; Michel CABIROL (20e) ; Annie CAPDEROU (8e) ; André CATHELINEAU (15e) ; Marie CATHENLINEAU(15e) ; Jean-Luc CAVEY (14e) ; Guy CHABERT (5e) ; Janine CRESPIN (13e) ; Quentin DACHY (Sciences-Po) ; Chantal DE LINARES (14e) ; Jean-Paul DEBIERE (20e) ; Guillaume DELMAS (19e) ; Mathieu DELMESTRE (12e) ; Clément DESCAMPS (17e) ; Gérald DITTMAR (20e) ; Thomas DOUSSEAU (10e) ; Daniel DUGACHARD   (15e) ; Jean-Baptiste DULOS (13e) ; Lucas EL AARAJE (18e) ; Francine FILLOL CORDIER (3e) ; Françoise FILOCHE (1er) ; Elsa FOUCRAUT (17e) ; Jean-Claude GAGNA (20e) ; Agnès GAUBERT (14e) ; Gildas GAUTIER (10e) ; Mickael GAUTIER (12e) ; Pauline GAVRILOV (2e) ; Rolande GERBERON (5e) ; Hassene GHEMRI (12e) ; Alban GIRAUD (3e) ; Xavier GOLCZYK (19e) ; Mario GONZALEZ (18e) – Secrétaire de section ; Pauline GREGOIRE-MARCHAND (12e) – Secrétaire de section ; Cédric GRUNENWALD (14e) – Secrétaire de section ; Jérémie GUEDJ (13e) ; André GUIDI (18e) ; Françoise HENRY (20e) ; Sabine HOGREL (13e) ; Philippe JESOVER (14e) ; Raphaël JOHN (12e) ; Bachir KERROUMI(13e) ; Michel LACASSE (18e) ; Marie LAGUNE (15e) ; Mathieu LANDAU (9e) ; Patricia LAPIERRE (12e) ; Jean-Marie LAPIERRE (12e) ; Yann LE FLOCH (13e) ; Geneviève LE JEUNE (13e) ; Pierre LEFEBURE (20e) ; Marie-Claude LEJAILLE-NEVEU (20e) ; Madeleine LEWENSZTAIN GAGNA (20e) ; Sandra LHOTE FERNANDES (20e) ;  Victorien MAGINELLE (17e) ; Christiane MARCAILLOU (15e) ; Jacky MORIN (15e) ; Jean-Pierre NETTER          (15e) ; Meziane OUTAHAR (15e) ; Sirat PAILLOUX (3e) ; Julien PALERON (20e) ; Michel PARIZOT (16e) ; Martine PAVOINE (13e) ; Pierre PECORELLA (11e) ; Alexis PEILLOUX (15e) ; Malvina PELAY (11e) ; François PELLEGRI (12e) ; Gabrielle PLANCHARD (3e) ; Mathilde POUSSEO (17e) ; Mathias PRIEZ (11e) ; Michel PUZELAT (11e) ; Denis QUINQUETON (19e) ; Lucie REDONNET (18e) ; Seti REYES (17e) ; Rosine ROSEL (20e) ; Michel ROUSTANT (13e) ; Laurent SAIAG(1er) ; Ghislaine SALMAT (16e) ; Benoît SALVI (11e) ; Lionel SAUTTER (3e) ; Ambroise SOLOMON  (11e) ; Julián TAMPE (10e); Vanessa THOMAS (12e) ; Linda URFENS-FOUCAN (20e) ;  Victor VIDILLES (19e) ; Matthieu VITTU (15e) ; Pierre-Alain WEILL (16e) ; Fatima YADANI (13e) – Bureau national ; Saadia YAKOUB (20e) ; Karim ZIADY (17e)

 

 

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4 février 2015

La lettre de Réussir Paris - Edito de Fatima Yadani

Fatima Yadani

Chômage de masse, activité économique au ralenti, pouvoir d’achat en constante baisse. Le triste quotidien de nos concitoyens devant faire face aux échéances n’est que calculs et anticipations du mois suivant.

La très prochaine « Loi sur la croissance et l’activité », dite communément « Loi Macron », devra selon le ministre et le gouvernement, relancer une économie favorisant emploi et pouvoir d’achat. Parmi les mesures proposées, l’élargissement du travail dominical a déjà fait débat alors que le parlement ne s’était pas encore saisi de la question. En effet, au sein même de notre parti, des avis divergents se sont fait entendre. Basé sur le volontariat des salariés, cette journée supplémentaire de travail devrait être compensée financièrement. Aussi, nous nous m’interrogeons sur les effets bénéfiques de cette mesure sur l’emploi et l’économie. En effet, malgré une journée supplémentaire, est-on sûr que la consommation augmentera mécaniquement ?

Mais la question essentielle n’est pas là. En tant que socialistes, nous devons nous inquiéter des conséquences sociales d’une telle mesure, qui à terme supprimera encore des journées communes de repos en famille et favorisera les grosses enseignes au détriment du commerce de proximité. Doit-on privilégier une société dont la finalité serait de consommer plus ou doit-on orienter notre société vers le mieux vivre ensemble ?

Devant une situation détériorant encore les conditions de travail des plus démunis, le MEDEF porte une énorme responsabilité sur l’échec de la rénovation du dialogue social. Conforté par les avantages fiscaux offerts par le pacte de responsabilité, sa défiance aux syndicats et au gouvernement n’annonce rien de positif. Le MEDEF ne s’engageant pas dans les contreparties, il faut changer de stratégie à son égard.

Il convient aujourd’hui de réorienter notre politique en faveur des salariés, car la gauche responsable est une gauche qui protège. Le gouvernement ne doit plus aggraver la situation et, suite à l’échec du dialogue des partenaires sociaux, doit prendre ses responsabilités. La balle est dans son camp !

L’enjeu de ces prochains mois est double. D’une part, nous devons orienter notre société vers un mieux vivre ensemble. En ce début d’année extrêmement douloureux, c’est un enjeu plus que prioritaire. Mais nous devons d’autre part, tout faire pour que le gouvernement réussisse afin de rester à tout prix au pouvoir, car rien ne serait pire qu’un retour de la droite à la tête du pays qu’elle a laissé exsangue après dix ans. Pour cela, nous devons répondre à ceux qui nous ont choisis en 2012 : réorienter et organiser l’économie, soutenir les plus démunis, redonner des perspectives culturelles et républicaines, promouvoir la laïcité.

Aujourd’hui, il y urgence et pour éviter le pire il est temps de réagir. Sans renverser la table, responsables et conscients des difficultés, gardons en tête nos valeurs dans toutes nos décisions politiques : la justice sociale, l’égalité, le vivre ensemble laïc.

 

Fatima Yadani

Bureau national, Section 13e ouest - Lucie Aubrac

 

10 décembre 2014

Le Monde - Martine Aubry : « Ne réduisons pas l’existence à la consommation »

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Le projet de loi pour l’ouverture des commerces le dimanche va entrer en discussion au Parlement. Ce n’est pas une réforme subalterne, c’est un moment de vérité autour de la seule question qui vaille : dans quelle société voulons-nous vivre ?

 Veut-on faire de la consommation – encore plus qu’aujourd’hui – l’alpha et l’oméga de notre société ? La gauche n’a-t-elle désormais à proposer comme organisation de la vie que la promenade du dimanche au centre commercial et l’accumulation de biens de grande consommation ?

 

Lire la suite sur "Le Monde" : La suite

28 novembre 2014

Nos valeurs, notre héritage, notre projet

L’ampleur de la crise et la somme des changements qui se sont produits ces vingt dernières années, sur tous les plans, exigent des socialistes le courage des grandes idées et des grandes décisions. La Seconde Guerre mondiale a débouché sur la refondation de 1944-1945, en France et dans le monde, avec l’ONU, Bretton Woods et la Sécurité sociale.Nous avons besoin d’une refondation de même ampleur. Quand plus rien ne marche, vient le temps des grands changements. Il est devenu nécessaire de refonder notre pacte social, de se doter d’un grand projet de société et d’une ambition renouvelée pour que les peuples pilotent la mondialisation et ne soient plus soumis à l’aveugle logique des marchés. C’est à la naissance d’une nouvelle pensée socialiste que nous sommes invités par l’histoire.

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